Nous
marchions quand tout à coup, nous vîmes, sur la gauche
de l’allée, une colonne de granite. Sa forme est cylindrique.
Elle est posée sur un socle. Une sphère est située
à son sommet et une sorte de flèche semble en sortir
vers le ciel. L’ensemble mesure environ deux mètres.
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C’est
une borne miliaire comme il en existait il y a 2 000 ans le long des
voies romaines. Elles étaient plantées tous les mille
pas (mila passum). C’était l’équivalent
de nos bornes kilométriques d’aujourd’hui. Dans
l’imagination débordante de François-Frédéric
Lemot, une voie romaine passait par là, reliant Nantes à
Poitiers.
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En
face, sur le côté droit de l’allée, est
posée une sorte d’escalier de granite composé
de deux hautes marches. Là, le maître nous demande de
deviner à quoi ça sert. Il ne répondra que par
oui ou non. Au bout de quelques minutes, nous avions trouvé.
Pour renforcer l’idée de la voie romaine imaginaire,
François-Frédéric Lemot installe un montoir.
C’est une sorte d’escabeau qui servait aux cavaliers pour
monter sur leurs chevaux.
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Et justement,
comme par hasard, un cheval passait par là ! Comme il était
doux et gentil, il nous a laissés l’emmener près
du montoir où une jeune écuyère nous fit une
brillante démonstration.
Texte
collectif
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