Les fabriques, le monde imaginaire |
La grotte d'Abélard et Héloïse
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Sur un mur de la grotte se trouvent des inscriptions. Les voici :
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Ô
limpide rivière, Ô rivière chérie, Puisse la sotte vanité Ne jamais dédaigner ta rive humble et fleurie, Que ton simple sentier ne soit point fréquenté Par aucuns tourments de la vie, Tels que l'ambition, l'envie, L'avarice et la fausseté. Un bocage si frais, un séjour si tranquille, Aux tendres sentiments doit seul servir d'asile. Ces rameaux amoureux entrelassés exprès, Aux Muses, aux Amours, offrent leur voile épais. Et ce cristal d'une onde pure, A jamais ne doit réfléchir Que les grâces de la Nature Et les images du plaisir. |
Héloïse
peut-être erra sur ce rivage, Quand, aux yeux des jaloux dérobant son séjour Dans les murs du Pallet, elle vint mettre au jour Un fils, cher et malheureux gage De ses plaisirs furtifs et de son tendre amour. Peut-être, en ce réduit sauvage, Seule, plus d'une fois, elle vint soupirer, Et goûter librement la douceur de pleurer; Peut-être, sur ce roc assise, Elle rêvait à son malheur. J'y veux rêver aussi, j'y veux remplir mon cœur du doux souvenir d'Héloïse |
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Les bains de Diane
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